La Consultation - Indications

• Déroulement

Après le recueil du motif de consultation et des commémoratifs, j'effectue un rapide examen clinique traditionnel ainsi qu'un examen osthéopathique et acupunctural pour déterminer les zones perturbées.

Puis vient la phase de traitement, j'utilise conjointement ostéopathie et acupuncture, les deux approches se complétant très bien. Le choix des techniques ostéopathiques sera conditionné par le patient: certains animaux préfèreront une approche structurelle, tandis que d'autres ne se laisseront manipuler qu'en technique fasciale. Chaque cas étant différent, je m'adapte aux besoins de l'animal. Le travail ostéopathique doit se faire dans l'acceptation et sans contrainte: le traitement est « proposé » à l'animal et non pas imposé.

L'écoute, l'attention et l'intention sont fondamentales pour mener une consultation: si l'animal est en confiance, il se laissera manipuler.

• Combien de séances?

Il est toujours difficile de pouvoir répondre précisément. En premier lieu, il faut avoir vu l'animal au moins une fois pour connaitre l'importance des dysfonctions dont il souffre. Ensuite, cela dépendra de la pathologie: par exemple, pour une boiterie d'épaule liée à un traumatisme de jeu, une seule séance sera nécessaire. Pour d'autres problèmes, tels des défauts d'aplombs sur les jeunes ou des pathologies chroniques, il se peut que plusieurs séances soient proposées. Cependant, après chaque séance, il sera nécessaire d'évaluer l'amélioration apportée par le traitement et l'utilité de séances supplémentaires.

Si plusieurs consultations sont envisagées, le rythme de visite sera évalué en fonction du degré de l'atteinte pathologique.

• Mon animal peut-il bénéficier d'une consultation même s'il ne présente aucun problème?

Evidemment! Tout comme nous, une à deux séances annuelles, aux grands changements de saison que sont le printemps et l'automne, seront toujours bénéfiques. Les consultations "d'entretien" permettront de régulariser les petites dysfonctions présentes et d'éviter que l'organisme ne se dérègle plus profondément par la suite.

(voir l'onglet « les principes de l'ostéopathie»)